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mère de dieu - Page 2

  • Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu / P. Zanotti-Sorkine / 01/01/2015/ ND du Laus

    « Vierge Marie, vous la Mère de Dieu, secouez nos vies, qu'elles prennent leur envol ! »

    Jeudi 1er janvier 2015 - Octave de Noël - Marie, Mère de Dieu


    Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ selon saint Lc II, 16-21

    Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception.

    La prédication du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine au format audio.

    Site du Père Michel-Marie : www.delamoureneclats.fr
    Site de ND du Laus : www.sanctuaire-notredamedulaus.com

  • Angélus de ce 1er janvier 2015

    Les guerres nous rendent esclaves, mais la paix est toujours possible. Le Pape François l’a martelé à l’Angélus de ce 1er janvier 2015, 48e Journée mondiale de la paix. Le Saint-Père a invité les fidèles massés sur la place Saint-Pierre, à prier pour la paix, à éduquer à la paix. « Nous sommes tous appelés à combattre toute forme d’esclavage et à bâtir la fraternité, chacun selon ses responsabilités », a-t-il lancé sous les ovations, dans une allusion au thème de cette journée « Non plus esclaves, mais frères ».

    Une liaison avait été établie entre la place Saint-Pierre de Rome et le monument aux morts de la ville italienne de Rovereto, qui a subi de lourdes pertes pendant la Grande Guerre. Sur une colline de la ville se trouve une cloche, appelée Maria Dolens, conçue et voulue par un prêtre italien au lendemain de la Grande Guerre comme le symbole impérissable de la condamnation des conflits et de la pacification des consciences. Le son de cette cloche a retenti sur la place Saint-Pierre à la fin de l’Angélus. Le Pape François a souhaité qu’il n’y ait plus jamais de guerres, mais toujours la volonté de paix et de fraternité entre les peuples.

    Cet Angélus était également placé sous le signe de Marie Mère de Dieu que l’Église catholique romaine célèbre le premier janvier. Le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à répéter trois fois avec lui : « Sainte-Marie Mère de Dieu ». Car le Christ « est né d’une femme », il a assumé la condition humaine pour la libérer de « l’insupportable mentalité légaliste ». En effet, a précisé le Pape François, la loi privée de la grâce, devient un joug insupportable. Elle nous fait du mal, au lieu de nous faire du bien. Dieu a envoyé son Fils sur la terre pour libérer et régénérer. Et puisque c’est dans le baptême que nous sommes régénérés, le Saint-Père a exhorté une fois encore les fidèles à se souvenir de la date de leur baptême.

    Et quand il a salué des groupes venus participer à l’Angélus, le Pape François s’est adressé chaleureusement à des enfants allemands, membres de l’Association des chanteurs de l’étoile, qui effectuent chaque année une collecte au profit des enfants nécessiteux dans le monde. Le Pontife argentin qui s’exprime rarement dans une langue étrangère, leur a même présenté ses vœux en allemand.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditations - Prières à la Bienheureuse Vierge Marie

    « Nous vous saluons, ô Marie, Mère de Dieu, véritable trésor de tout l'univers, flambeau qui ne se peut jamais éteindre, couronne de la virginité, sceptre de la foi orthodoxe, temple incorruptible, lieu de celui qui n'a pas de lieu, par laquelle nous a été donné celui qui est appelé Béni par excellence, et qui est venu au nom du Seigneur. C'est par vous que la Trinité est glorifiée ; que la croix est célébrée et adorée par toute la terre ; c'est par vous que les cieux tressaillent de joie, que les anges sont réjouis, que les démons sont mis en fuite, que le démon tentateur est tombé du ciel, que la créature tombée est mise en sa place. »
    [...]
    « Adorons la très sainte Trinité, en célébrant par nos hymnes Marie toujours Vierge et son Fils, l'Epoux de l’Église, Jésus-Christ notre Seigneur, à qui appartient tout honneur et gloire aux siècles des siècles. »

    Bossuet, Catéchisme des prières ecclésiastiques. Explication des litanies de la Très Sainte Vierge.

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    « Ô Marie, que les chrétiens appellent leur avocate et leur assistance, protégez-nous, notre espoir est en vous ! Étoile radieuse du matin, étoile de la mer, qui brillez dans les hauteurs des cieux, conduisez jusqu'à la fin la barque de Pierre, l’Église de Jésus-Christ votre divin Fils. Que par votre puissante protection elle arrive, à la fin des siècles, victorieuse de toutes les attaques de l'enfer, de tous les mensonges et de toutes les erreurs de ses ennemis. Couvrez de votre égide le faible pontife qui la gouverne ; armez de votre force les saints pasteurs de toutes les églises, les successeurs des apôtres, ces anges que le Christ a commis à la garde de ses brebis et de ses agneaux.

    Marie, brillante étoile de la mer, guidez-nous tous, à travers notre course parmi les nombreux dangers du monde. Soyez l'appui de la veuve et des orphelins ; défendez-les contre les entreprises des méchants. Soyez propice à tous ceux qui vous invoquent dans le malheur ; allégez les peines et les afflictions de ceux qui souffrent. Étoile bienfaisante, venez en aide à ce pauvre peuple qui arrose de ses sueurs une terre ingrate et souvent stérile. Ne permettez pas que ses travaux restent sans récompense. Marie, qui aimez l'innocence, défendez-la, protégez-la. Protégez-nous tous contre la tentation ; rendez vaines toutes les ruses du démon. Ecoutez-nous, exaucez-nous lorsque nous invoquerons votre saint nom.

    Ainsi soit-il. »

    Abbé A. Martin, prière du Sermon pour la fête du Saint Nom de Marie, in "Le Livre de Marie", Taillard-Jaunet, Tourteron, 1857.

  • Jeudi 1er janvier 2015

    Octave de la Nativité de Notre Seigneur

    Ste Marie, Mère de Dieu
     
    « Ce fut le Pape Paul VI qui transféra au premier janvier la fête de la Divine Maternité de Marie, qui était autrefois célébrée le 11 octobre. En effet, avant la réforme liturgique qui a suivi le Concile Vatican II, le premier jour de l'année était célébrée la mémoire de la circoncision de Jésus au huitième jour après sa naissance - comme signe de la soumission à la loi, de son insertion officielle au sein du peuple élu - et le dimanche suivant était célébrée la fête du Nom de Jésus. Nous retrouvons encore quelques traces de ces célébrations dans la page évangélique qui vient d'être proclamée, dans laquelle saint Luc rapporte que, huit jours après sa naissance, l'Enfant fut circoncis et qu'il lui fut donné le nom de Jésus, "nom indiqué par l'ange avant sa conception" (Lc 2, 21). La fête d'aujourd'hui, par conséquent, est non seulement une fête mariale extrêmement significative, mais elle conserve également un puissant contenu christologique, parce que, pourrions-nous dire, avant la Mère, elle concerne précisément le Fils, Jésus vrai Dieu et vrai Homme. »

    Benoît XVI, extrait de l'Homélie de la Messe en la Solennité de la Très Sainte Mère de Dieu et de la XLIe Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2008.

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Méditation - Hymne à l'Esprit-Saint - Prière à Notre-Dame

    « Feu et Lumière qui resplendis sur la face du Christ, Feu dont la venue est parole, Feu dont le silence est lumière, Feu qui établis les cœurs dans l’action de grâce, nous te magnifions. Toi qui reposes en Christ, Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de science et de crainte, nous te magnifions. Toi qui scrutes les profondeurs, Toi qui illumines les yeux de notre cœur, Toi qui te joins à notre esprit, Toi par qui nous réfléchissons la gloire du Seigneur, nous te magnifions. Amen. »

    « Très sainte Dame, Mère de Dieu, seule très pure d'âme et de corps, seule au-delà de toute pureté, de toute chasteté, de toute virginité ; seule demeure de toute la grâce de l'Esprit-Saint ; par là surpassant incomparablement même les puissances spirituelles, en pureté, en sainteté d'âme et de corps, jetez les yeux sur moi, coupable, impur, souillé dans mon âme et dans mon corps des tares de ma vie passionnée et voluptueuse ; purifiez mon esprit de ses passions ; sanctifiez, redressez mes pensées errantes et aveugles ; réglez et dirigez mes sens ; délivrez-moi de la détestable et infâme tyrannie des inclinations et passions impures ; abolissez en moi l'empire du péché, donnez la sagesse et le discernement à mon esprit enténébré, misérable, pour la correction de mes fautes et de mes chutes, afin que, délivré des ténèbres du péché, je sois trouvé digne de vous glorifier, de vous chanter librement, seule vraie Mère de la vraie lumière, le Christ notre Dieu ; car seul avec lui et par lui, vous êtes bénie et glorifiée par toute créature invisible et visible, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. »

    St Ephrem le Syrien (306-373, fêté ce jour), diacre et Docteur de l’Église, appelé par les Orientaux "la lyre de l'Esprit-Saint".
    Catéchèse de Benoît XVI sur St Ephrem, Audience générale du 28 novembre 2007.

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  • Mois de Marie - Vingt-huitième jour

    Vingt-huitième jour

    Reine des Anges, priez pour nous.
     
    Reine des Anges, vous les surpassez tous en grâces, en mérites, en sainteté. Tous les esprits célestes vous rendent hommage et s’abaissent devant vous, comme devant la Mère de Dieu, dont ils ne sont que les serviteurs. Nous unissons nos respects et nos hommages à ceux que vous rend toute la cour céleste. Priez votre divin Fils de nous faire imiter la pureté des Anges et la vôtre pour être un jour associés à votre bonheur.

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  • Mois de Marie - Deuxième jour

    Deuxième jour

    Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.
     
    Sainte Mère de Dieu, vous l’avez mérité, ce glorieux titre, autant qu’il était possible à une créature de le mériter. Vous l’avez possédé, puisque vous êtes la Mère de celui qui est véritablement Homme-Dieu et Dieu-Homme. Vous l’avez soutenue, cette divine qualité, par vos admirables vertus ; nous vous reconnaissons avec joie pour la Mère de Dieu, nous vous disons avec toute l’Église : Sainte Marie, Mère de Dieu, obtenez-nous la grâce de l’aimer et de le servir.

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  • Méditation avec St Louis-Marie Grignion de Montfort (fêté ce jour) : louanges à Marie, Mère de Dieu

    « Tous les jours, d'un bout de la terre à l'autre, dans le plus haut des cieux, dans le plus profond des abîmes, tout prêche, tout publie l'admirable Marie. Les neuf chœurs des anges, les hommes de tous sexes, âges, conditions, religions, bons et mauvais, jusqu'aux diables, sont obligés de l'appeler bienheureuse, bon gré mal gré, par ]a force de la vérité. Tous les anges, dans les cieux, lui crient incessamment, comme dit saint Bonaventure : Sancta, sancta, sancta Maria, Dei Genitrix et Virgo (1) ; et lui offrent des millions de millions de fois tous les jours la Salutation des anges : Ave, Maria, etc., en se prosternant devant elle, et lui demandant pour grâce de les honorer de quelques-uns de ses commandements. Jusqu'à saint Michel [qui], dit saint Augustin (2), quoique le prince de toute la cour céleste, est le plus zélé à lui rendre et à lui faire rendre toutes sortes d'honneurs, toujours en attente pour avoir l'honneur d'aller, à sa parole, rendre service à quelqu'un de ses serviteurs.

    Toute la terre est pleine de sa gloire, particulièrement chez les chrétiens, où elle est prise pour tutélaire et protectrice en plusieurs royaumes, provinces, diocèses et villes. Plusieurs cathédrales consacrées à Dieu sous son nom. Point d'église sans autel en son honneur : point de contrée ni canton où il n'y ait quelqu'une de ses images miraculeuses, où toutes sortes de maux sont guéris, et toutes sortes de biens obtenus. Tant de confréries et congrégations en son honneur ! tant de religions (3) sous son nom et sa protection ! tant de confrères et sœurs de toutes les confréries, et tant de religieux et religieuses de toutes les religions qui publient ses louanges et qui annoncent ses miséricordes ! Il n'y a pas un petit enfant qui, en bégayant l'Ave Maria, ne la loue ; il n'y a guère de pécheurs qui, en leur endurcissement même, n'aient en elle quelque étincelle de confiance ; il n'y a pas même de diable dans les enfers qui, en la craignant, ne la respecte.

    Après cela, il faut dire, en vérité, avec les saints :

    De Maria nunquam satis.

    On n'a point encore assez loué, exalté, honoré, aimé et servi Marie. Elle mérite encore plus de louanges, de respects, d'amours et de services.

    Après cela, il faut dire avec le Saint-Esprit : Omnis gloria ejus filiae Regis ab intus (4) : Toute la gloire de la fille du Roi est au-dedans : comme si toute la gloire extérieure que lui rendent à l'envi le ciel et la terre n'était rien, en comparaison de celle qu'elle reçoit au-dedans par le Créateur, et qui n'est point connue des petites créatures, qui ne peuvent pénétrer le secret des secrets du Roi.

    Après cela, il faut nous écrier avec l'Apôtre : Nec oculus vidit, nec auris audivit, nec in cor hominis ascendit (5) : Ni l’œil n'a vu, ni l'oreille n'a entendu, ni le coeur de l'homme n'a compris les beautés, les grandeurs et excellences de Marie, le miracle des miracles de la grâce, de la nature et de la gloire. Si vous voulez comprendre la Mère, dit un saint, comprenez le Fils. C'est une digne Mère de Dieu : Hic taceat omnis lingua : Que toute langue demeure muette ici. »

    (1) : "Sainte, sainte, sainte Marie, Mère de Dieu et Vierge" S. Bonaventura (inter opuscula), Psalt. majus, in Hymn. ad instar illius qui adscribitur Ambrosio et Augustino (Opera omnia, Vivès, Parisiis 1888, vol. 14, p. 222) C'est une adaptation mariale de Is 6, 3.
    (2) : Un texte du Speculum B.M.V., lect. 3 (Quaracchi 1904, t. 2, p. 39-40), que l'auteur Conrad de Saxe attribue explicitement à S. Augustin, a des traits communs avec ce passage.
    (3) : C'est-à-dire : tant d'Ordres ou Instituts religieux.
    (4) : Ps 44, 14.
    (5) : I Co 2, 9
    .


    St Louis-Marie Grignion de Montfort, Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge (8 à 12), in Œuvres complètes, Éditions du Seuil, Paris, 1966.

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    Tableau de Antonio Cortina Farinós (1841–1890)
    (Source et crédit photo)

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Mon saint Patriarche, je vous prie, au nom des peines que vous avez éprouvées lorsque vous avez vu le Verbe divin né dans une étable, en un tel état de pauvreté, sans feu, sans linge, et lorsque vous l’avez entendu pleurer par la souffrance que lui causait la rigueur du froid ; je vous prie, dis-je, de m’obtenir une vraie douleur de mes péchés, par lesquels j’ai été cause des larmes qu’a versées Jésus.

    Mais, au nom de la consolation que vous avez éprouvée lorsque, pour la première fois vous avez vu Jésus enfant, né dans une crèche, si beau, si gracieux, en sorte que dès cet instant votre cœur commença de brûler d’un plus ardent amour envers cet aimable et bien-aimé enfant, obtenez-moi la grâce de l’aimer moi aussi d’un grand amour sur la terre, pour être admis un jour à le posséder dans le ciel.

    Et vous, ô Marie, mère de Dieu et ma mère, recommandez-moi à votre fils, et obtenez-moi le pardon de toutes les offenses que j’ai commises envers lui, et la grâce de ne plus l’offenser.

    Et vous, mon bien-aimé Jésus, pardonnez-moi pour l’amour de Marie et de Joseph, et accordez-moi la grâce de pouvoir un jour vous voir en paradis pour vous y louer, et aimer votre beauté divine, et votre bonté qui vous a fait enfant pour l’amour de moi. Je vous aime, beauté infinie.

    Je vous aime, mon Jésus. Je vous aime, mon Dieu, mon amour, mon tout. »

    St Alphonse-Marie de Liguori

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  • Méditation : vivre avec Marie, Mère de Dieu

    « Faisons en sorte que notre mémoire soit comme le grenier de la Mère de Dieu. Comment cela ? Elle était vierge, et elle aime les vierges ; elle était pure, et elle aime les purs. Donc si avec notre corps nous gardons pure aussi notre mémoire, nous obtiendrons ses constantes bonnes grâces. Elle fuit toute fange et se détourne de toutes les vilaines passions. Elle a en horreur la gloutonnerie ; elle est l'ennemie de l'horrible passion de la luxure ; elle fuit comme une race de vipères les pensées impures ; elle répudie les paroles vilaines et moqueuses ainsi que les mauvaises chansons ; elle secoue les parfums qui sentent la prostitution ; elle hait le gonflement de la colère et n'admet pas l'inhumanité ni les discordes ; elle se détourne de la vaine gloire qui se donne une peine inutile ; elle résiste avec hostilité au faste de l'orgueil ; elle a en horreur la rancune, ennemie du salut ; elle regarde tous les vices comme des poisons mortels, mais se délecte de tout ce qui leur est opposé. Les contraires se guérissent par leurs contraires. Le jeûne, la continence, le chant des psaumes la réjouissent ; la pureté, la virginité, la tempérance l'enchantent. Elle fait avec elles une paix éternelle et les embrasse amicalement. Elle serre entre ses bras la paix et la douceur d'esprit, et presse sur son cœur la charité, la miséricorde et l'humilité, comme ses propres enfants. Pour le dire en un mot, elle ne supporte sans tristesse aucun vice, mais elle est heureuse de toute vertu comme de ce qu'elle a donné elle-même. Si donc nous évitons avec soin les vices et poursuivons avec ardeur toutes les vertus, les prenant pour nos compagnes, elle viendra souvent vers ses serviteurs, entraînant à sa suite le cortège de tous les biens, et prendra avec elle son Fils, le Christ, le Roi et le Seigneur de l'univers, qui habite en nos cœurs. »

    St Jean Damascène (VIIIe siècle), Homélie 2 sur la dormition de Marie (19).

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  • Méditation : "Appelle à l'aide !"

    « Ne te décourage pas, ne te laisse pas aller au désespoir lorsque tu sens dans ton âme un souffle meurtrier, un bouillonnement de méchanceté et de mal, d'impatience et de blasphème, ou un fléchissement sous l'emprise des mauvaises pensées. Combats sans relâche et résiste courageusement, invoque de tout ton cœur le Seigneur Jésus-Christ, le vainqueur de l'enfer. Humilie-toi profondément, profondément, reconnaissant du fond de l'âme que tu es le premier des pécheurs (1), indigne d'être compté parmi les hommes, et le Seigneur, voyant ton humilité et ton combat, te viendra en aide. Appelle aussi à ton secours notre Protectrice, la très sainte Vierge Mère de Dieu, et dis-lui : "Guéris, ô toute Pure, les blessures amères de mon âme, et terrasse les ennemis qui ne cessent de me faire la guerre. (2)" »

    1 : cf. 1 Tim 1, 15
    2 : Canon à l’Ange Gardien

    Saint Jean de Cronstadt (1829-1908), Ma vie en Christ, Abbaye de Bellefontaine, 1979.

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  • Méditation : le Verbe fait chair

    « Maintenant que le Verbe s'est fait homme et qu'il a fait siennes nos misères, celles-ci sont détruites par lui. Les hommes ne sont pas morts sous leurs péchés ; mais ressuscités selon la force du Verbe, ils demeurent à jamais incorruptibles et immortels.
    Quand son humanité naît de Marie, mère de Dieu, on dit que c'est lui qui naît. En réalité, cependant, c'est notre naissance qu'il prend en lui, et nous, nous ne sommes plus simplement de la terre qui doit retourner à la terre ; mais nous sommes réunis au Verbe du ciel qui veut nous mener au ciel.
    De même, n'est-ce pas sans raison qu'il a pris en lui les autres faiblesses du corps ; c'est pour que nous ne soyons plus seulement des hommes, mais pour que, appartenant désormais au Verbe, nous participions à la vie éternelle.
    C'en est donc fait de la mort que nous vaut notre première naissance en Adam : cette naissance et toutes les autres misères de la chair, ont été transportées dans le Verbe, nous, relevés de la terre, nous voyons la malédiction du péché enlevée par celui qui, en nous et pour nous, est devenu malédiction.
    Et c'est juste. De même que, faits de terre, nous mourons en Adam ; de même, régénérés par l'eau et l'esprit, nous sommes tous vivifiés dans le Christ. Dorénavant, la chair n'est plus chose terrestre, elle est faite Verbe, à cause du Verbe de Dieu, qui pour nous, est devenu chair.
    Les hommes voient leurs faiblesses transférées et détruites en celui qui n'y est pas sujet ; ils deviennent donc forts et libres pour toujours.
    De même, en effet, que le Verbe, ayant pris un corps, est devenu homme, ainsi nous, les hommes, pris par la chair du Verbe, nous sommes divinisés par lui et faits héritiers de la vie éternelle. »

    Saint Athanase, 3e Discours contre les Ariens, 33-34, dans E. Mersch, "Le corps mystique du Christ" Tome I, Desclée de Brouwer, 1936.

    (Voir à demain, lundi 13 janvier, un texte de St Grégoire de Nazianze sur le Baptême du Seigneur)

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  • Méditation : Sainte Marie, Mère de Dieu (2)

    « Pour être de bon aloi, le culte de la Mère de Dieu doit jaillir du cœur ; les actes du corps n'ont ici utilité ni valeur s'ils sont isolés des actes de l'âme. Or, ceux-ci ne peuvent se rapporter qu'à un seul objet, qui est que nous observions pleinement ce que le divin Fils de Marie commande. Car, si l'amour véritable est celui-là seul qui a la vertu d'unir les volontés, il est de toute nécessité que nous ayons cette même volonté avec Marie de servir Jésus Notre-Seigneur. La recommandation que fit cette Vierge très prudente aux serviteurs des noces de Cana, elle nous l'adresse à nous-mêmes : "Faites tout ce qu'il vous dira" (Jn II, 5). Or, voici la parole de Jésus-Christ : "Si vous voulez entrer dans la vie, observez les commandements" (Mt XIX, 17).
    Que chacun se persuade donc bien de cette vérité que, si sa piété à l'égard de la bienheureuse Vierge ne le retient pas de pécher ou ne lui inspire pas la volonté d'amender une vie coupable, c'est là une piété fallacieuse et mensongère, dépourvue qu'elle est de son effet propre et de son fruit naturel. »

    St Pie X, extrait de l'Encyclique Ad diem illud laetissimum, 2 février 1904.
    Texte intégral sur le site internet du Vatican.

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  • Mercredi 1er janvier 2014

    Sainte Marie, Mère de Dieu

    Au calendrier traditionnel : Circoncision de Notre Seigneur

  • Premières Vêpres et Te Deum à la Basilique Saint-Pierre

    Premières vêpres de la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu
    Te Deum en remerciement de l'année écoulée
    Exposition du Saint Sacrement et bénédiction Eucharistique
    Basilique vaticane à 17h00

    A 17h en la basilique vaticane, le Saint-Père a présidé les premières Vêpres en la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, suivies de l'exposition du Saint Sacrement, du Te Deum, chant traditionnel d'action de grâce pour la conclusion de l'année civile et de la bénédiction eucharistique. "Alors que nous terminons l'année 2013 - a dit le Pape dans son homélie - recueillons, comme dans un panier, les semaines, les mois que nous avons vécu, pour tout offrir au Seigneur, et demandons-nous courageusement : comment avons-nous vécu le temps qu'Il nous a donné ? L'avons-nous surtout utilisé pour nous-mêmes, pour nos intérêts, ou avons-nous su aussi le dépenser pour les autres ? Combien de temps avons-nous réservé pour être avec Dieu dans la prière, le silence, l'adoration ?".

    "Pensons ensuite, nous citoyens romains, à cette ville de Rome", a poursuivi le Saint-Père. Que s'est-il passé cette année ? Que se passe-t-il et que se passera-t-il ? Comment est la qualité de vie dans cette ville ? Cela dépend de nous tous ! Comment est la qualité de notre citoyenneté ? Cette année, avons-nous contribué, à notre petite échelle, à la rendre vivable, ordonnée, accueillante ? Certes, qui est investi d'autorité a une plus grande responsabilité, mais chacun de nous est coresponsable, dans le bien et dans le mal".

    "Rome est une ville d'une beauté unique. Son patrimoine spirituel et culturel est extraordinaire. Pourtant, à Rome aussi, tant de personnes sont marquées par des misères matérielles et morales, des personnes pauvres, malheureuses, souffrantes, qui interpellent la conscience de tout citoyen. A Rome, nous sentons peut-être plus fortement cette différence entre l'ambiance majestueuse et chargée de beauté artistique et la gêne sociale de celui qui a plus de mal. Rome est une ville pleine de touristes, mais aussi pleine de réfugiés. Rome est pleine de gens qui travaillent, mais aussi pleine de personnes qui ne trouvent pas de travail ou accomplissent des travaux sous payés et parfois indignes. Tous ont le droit d'être traités avec la même attitude d'accueil et d'équité, parce que chacun est porteur de dignité humaine".

    "C'est le dernier jour de l'année. Que ferons-nous, comment agirons-nous l'année prochaine pour améliorer notre ville ? Rome, cette nouvelle année, aura un visage encore plus beau s'il est encore plus riche d'humanité, hospitalier, accueillant, si nous sommes tous attentifs et généreux envers ceux qui sont dans le besoin, si nous savons collaborer avec un esprit constructif et solidaire pour le bien de tous. Rome, cette nouvelle année, sera meilleure, si personne ne la regarde de loin, comme une carte postale, ne regarde sa vie du balcon, sans s'impliquer dans les nombreux problèmes humains, les problèmes d'hommes et de femmes qui, à la fin... et depuis le début, que nous le voulions ou non, sont nos frères. Dans cette perspective - a poursuivi le Pape - l’Église de Rome se sent engagée à apporter sa contribution à la vie et à l'avenir de la ville, c'est son devoir !, elle se sent engagée à l'animer avec le levain de l’Évangile, à être un signe et un instrument de la miséricorde de Dieu". Après la célébration eucharistique, le Pape s'est rendu brièvement à la crèche dressée au pied de l'obélisque de la place.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.1.14)

  • Méditation avec St Ambroise : des vertus de la Vierge Marie, mère de Dieu

    « C‘est l’ardeur à l’étude qui fait d’abord la noblesse du maître. Quoi de plus noble que la mère de Dieu ? Quoi de plus splendide que celle-là même qu’à choisie la splendeur ? Quoi de plus chaste que celle qui a engendré le corps sans souillure corporelle ? Et que dire de ses autres vertus ? Elle était vierge, non seulement de corps, mais d’esprit, elle dont jamais les ruses du péché n’ont altéré la pureté : humble de cœur, réfléchie dans ses propos, prudente, avare de paroles, avide de lecture ; elle mettait son espoir non dans l’incertitude de ses richesses, mais dans la prière des pauvres ; appliquée à l’ouvrage, réservée, elle prenait pour juge de son âme non l’homme, mais Dieu ; ne blessant jamais, bienveillante à tous, pleine de respect pour les vieillards, sans jalousie pour ceux de son âge, elle fuyait la jactance, suivait la raison, aimait la vertu. Quand donc offensa-t-elle ses parents, ne fût-ce que dans son attitude ? Quand la vit-on en désaccord avec ses proches ? Quand repoussa-t-elle l’humble avec dédain, se moqua-t-elle du faible, évita-t-elle le miséreux ? Elle ne fréquentait que les seules réunions d’hommes où, venue par charité, elle n’eût pas à rougir ni à souffrir dans sa modestie. Aucune dureté dans son regard, aucune licence dans ses paroles, aucune imprudence en ses actes ; rien de heurté dans le geste, de relâché dans la démarche, d’insolent dans la voix ; son attitude extérieure était l’image même de son âme, le reflet de sa droiture. Une bonne maison doit se reconnaître à son vestibule, et bien montrer dès l’entrée qu’elle ne recèle pas de ténèbres ; ainsi notre âme doit-elle, sans être entravée par le corps, donner au dehors sa lumière, semblable à la lampe qui répand de l’intérieur sa clarté. »

    St Ambroise, De Virginibus (extrait), in R.P. Régamey, "Les plus beaux textes sur la Vierge Marie", Éditions du Vieux Colombier - La Colombe, Paris, 1941.

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  • Méditation - Prière : dans le dernier combat...

    « Quelque salutaire que soit, ô mon Dieu ! la crainte de vos jugements, je sais qu'une parfaite confiance en vous, qui êtes notre Père, et en Jésus-Christ votre Fils et notre Rédempteur, doit la modérer. Tant d'heureux pénitents ont obtenu de vous miséricorde, entre autres celui qui, témoin de vos supplices, s'écria : "Souvenez-vous de moi, Seigneur, quand vous serez arrivé dans votre royaume." (Lc 13, 42). Je vous adresse la même prière avec la confiance que me donne l'excès de vos bontés. Souvenez-vous, divin Sauveur, de vos anciennes miséricordes. C'est vous seul que j'ai offensé. C'est en votre présence que j'ai péché. Mais lorsque je fais réflexion sur votre redoutable justice, je me représente aussitôt le nombre presque infini de vos bienfaits, et particulièrement le sang que vous avez répandu pour moi avec tant d'abondance, et me sentant fortifié par cette grande marque de votre amour, il n'y a rien que je n'attende de votre miséricorde ; mettez donc votre croix et votre passion entre le jugement de Dieu et mon âme, lorsqu'elle sortira de ce monde, et n'abandonnez pas aux bêtes infernales une âme qui vous bénit et vous loue : Ne tradas bestiis animas confitentes tibi, et animas pauperum tuorum ne obliviscaris in finem (Ps 73, 19).

    Ô Vierge sainte, Mère de Dieu, Reine des Anges et des hommes, et particulièrement du clergé, je vous reconnais pour ma souveraine, en l'honneur de la dépendance que le Fils de Dieu mon Sauveur et mon Dieu a voulu avoir de vous, et en cette qualité je vous donne sur mon âme et sur ma vie tout le pouvoir que je puis vous donner selon Dieu. Regardez-moi, je vous prie, comme chose qui vous appartient, et faites de votre serviteur l'objet de vos miséricordes. J'ai recours à vous pour être délivré du péché, et pour être préservé de la mort éternelle. Je vous prie pour cela d'assister à ma mort, vous qui avez été présente à celle de votre divin Fils, et de me protéger, dans ce temps de ma plus grande nécessité, contre tous les ennemis de mon salut.
    Saint Michel Archange, qui êtes le chef des armées de Dieu, Ange mon protecteur, qui veillez à ma garde, saint Joseph, dont on croit que la mort a été honorée de la présence du Sauveur, défendez-moi dans le dernier combat, afin qu'aidé de vos prières, je puisse être admis en votre bienheureuse compagnie.
    Que le collège des saints Apôtres, que l'armée nombreuse des martyrs et des confesseurs, que l'assemblée des vierges, que les patriarches viennent à ma rencontre, qu'ils me consolent par de doux embrassements, et qu'ils me portent comme à l'envi dans le sein d'Abraham. Ainsi soit-il. »

    D.B.C. Dal Monte, Méditations ecclésiastiques suivies de divers Opuscules à l'usage des prêtres, pour faire suite aux Méditations ecclésiastiques de M. Chevassu, Tome sixième (Préparation à la mort, VI & VII), J.B. Pélagaud, Lyon - Paris, 1863.

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    William Bouguereau (1825-1905), Une âme portée au Ciel, 1878
    Huile sur toile, Musée du Périgord

  • Jeudi 21 novembre 2013

    Présentation de la Bse Vierge Marie

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

    Journée "pro Orantibus" dédiée aux communautés religieuses contemplatives
    Accompagnons de nos prières les moines et moniales qui renouvellent leurs vœux aujourd'hui !
  • Message des évêques catholiques orientaux d'Europe

    « Les évêques catholiques orientaux d'Europe, réunis pour leur rencontre annuelle sous le parrainage du CCEE, dans la ville de Košice, capitale européenne de la culture 2013, sur l'invitation de l’éparche grec-catholique local, à l'heureuse occasion de la célébration des 1150 ans de l'arrivée des saints Cyrille et Méthode parmi les populations slaves, ont abordé le thème de l'évangélisation de la culture, en relisant la mission évangélisatrice des deux saints frères grecs, tout en gardant à l'esprit les défis auxquels leurs Églises en Europe doivent faire face au niveau local.

    A la fin de cette rencontre, les évêques adressent à leurs fidèles et à tous les hommes de bonne volonté ce message d'espérance, de charité et d’amour.

    Nous souhaitons, encore une fois, affirmer et rappeler les racines chrétiennes de l'Europe, profondément convaincus de l'actualité du message des saints Cyrille et Méthode. Une civilisation et une culture européenne, déracinée de l'Évangile salvifique de Jésus, ne pourra jamais construire une société humaine solide, basée sur des valeurs éthiques, morales et sur la famille, qui puissent garantir la justice et la paix entre les peuples. Une culture sans Dieu conduit l'homme au désespoir et à la mort. Nous nous battons pour une culture de la vie et de l'espérance : une culture qui soit en mesure d'accueillir l'homme et toutes ses dimensions, de créer la fraternité, l'amour, l'amitié et la solidarité, notamment envers les pauvres, envers ceux qui sont marginalisés et abandonnés. Une culture digne de ce nom est celle qui possède le culte de Dieu, un Dieu qui aime l'homme, chaque homme, pour lequel Il a donné sa vie et Il a vaincu la mort par sa glorieuse Résurrection.

    Nous connaissons bien les problèmes de nos peuples, la crise qui frappe le continent européen et le monde entier, le terrorisme et les nombreux conflits armés, les luttes politiques et le racisme. La crise n'est pas seulement économique, mais elle est surtout spirituelle. Nous, les chrétiens, dans notre identité de catholiques orientaux, nous sommes appelés à être des témoins plus authentiques du riche patrimoine hérité par nos pères, soutenus par le martyre de nombreux pasteurs et frères. Nous voulons annoncer la Bonne Nouvelle de l'Amour de Dieu à tous, dans la joie et dans l'enthousiasme. Nous avons besoin de Dieu pour retrouver le sens de notre existence sur cette terre. Personne ne peut porter sa croix tout seul, mais il doit le faire avec Dieu et avec ses frères. Voilà pourquoi nous voulons rappeler, encore une fois, que Jésus-Christ ne se tient pas à l'écart de nos vicissitudes. Il nous demande de confier en Lui. Trouvons donc, en Lui, le rocher sur lequel nous pouvons nous appuyer dans les vicissitudes de notre vie.

    L'expérience vivante du Christ Ressuscité était la source de laquelle jaillissait l'engagement des chrétiens dans la construction de la culture européenne. Aujourd'hui comme hier, nous, les évêques catholiques orientaux d'Europe, nous voulons confirmer notre bonne volonté à collaborer dans la construction d'une culture de la rencontre et du dialogue basée sur la vérité, sur la liberté, sur la justice, le respect et la tolérance.

    Dans le contexte européen, nos communautés ecclésiales catholiques orientales et chaque fidèle, au niveau personnel, sont appelés, par la Providence Divine, à continuer la mission évangélisatrice des Saints Cyrille et Méthode, en faisant les mises à jour nécessaires au niveau intérieur ainsi qu'en suivant le progrès organique voulu par le Concile Vatican II. De cette façon, nos riches traditions ne se borneront pas à représenter un monument à admirer ou à rappeler, mais elles seront une source de vie pour guérir la culture européenne qui se sécularise et se déchristianise de plus en plus.

    Pendant notre rencontre, nous avons considéré avec appréhension la situation dramatique de souffrance de nos confrères et fidèles chrétiens au Moyen-Orient, notamment en Syrie. En union avec le Saint-Père et avec les évêques locaux, nous demandons que la voie du dialogue soit entamée avec une plus grande décision et qu’à la prière s'ajoutent des décisions politiques basées sur la justice et sur le respect des différentes communautés religieuses, pour arriver à introduire un cessez-le-feu immédiat, à abandonner toute forme de violence et à arrêter d’introduire les armes qui alimentent la guerre dans le pays.

    Par l'intercession de la Mère de Dieu et des Saints Cyrille et Méthode, nous invoquons la paix de Notre Seigneur sur toutes les personnes du continent. »

  • Méditation - Prière : Marie, Reine du Très Saint Rosaire

    « Je jetterai aujourd'hui des fleurs aux pieds de Marie, aux pieds de la Mère de Dieu, Vierge des vierges. Je serai aux pieds de Celle qui s'appelle l'Immaculée Conception.

    Je lui ferai un parterre de roses, de ces roses qu'elle aime ; elle les foulera aux pieds, elle l'Immaculée ; ces fleurs de roses, en parfum exquis, embaumées du parfum de Marie, sèmeront la grâce, elles chanteront et béniront le Seigneur, Celui qui en Elle fit de si grandes choses.

    Chaque Ave que je prononce est une rose de grâce que la puissance de Dieu fait germer, à la gloire de marie et pour le bonheur de mon âme. Ave Maria, je vous le redirai, ô Marie, cent cinquante fois en ce jour. Ave, je vous salue.

    Je m'arrache à moi-même, je m'élève jusqu'à vous avec Gabriel, la Force de Dieu, votre Ange, l'Ange de l'Incarnation-Rédemption. Je vous salue, pleine de grâce, chef-d’œuvre de la Puissance, de la Sagesse, de l'Amour du Tout-Puissant ; car, vous êtes avec Dieu. Vous êtes la seule qui étiez bien avec Lui, quand, sur notre terre, Gabriel vous saluait pleine de grâce, ô Immaculée Colombe des cieux !

    Vous avez réalisé l'union suprême avec Dieu ; car, vous êtes la Sainte entre les Saints, les Saints du très-Haut. C'est pourquoi, exultant en Dieu et pour vous, je vous proclame bénie entre toutes les femmes ; j'en remercie Celui que vous faites chanter, Rose mystique, le Béni de vos entrailles de Mère.

    Ô Marie, Mère de Dieu, toute-puissante sur son Cœur, Dispensatrice des trésors de cette grâce dont vous êtes pleine, ô Mère, parce que nouvelle Eve, Mère des vivants, priez pour nous, priez pour moi, pour tous les pauvres pécheurs et pécheresses de ce monde !

    Nous crions vers vous, dans cette vallée de larmes, dans cet exil où nous courons, sans cesse, le danger de nous perdre, nous, pécheurs et pécheresses qui avons goûté du fruit défendu, en perdant le Fruit béni de vos entrailles, ô Marie.

    Priez pour nous, maintenant, aujourd'hui, en ce moment même, et à l'heure de notre mort, heure solennelle où doit valoir et triompher cette grâce dont vous êtes pleine pour nous, vos enfants.

    Ô clémente, ô miséricordieuse, ô douce Vierge Marie, Reine du Très Saint Rosaire, priez pour nous ! »

    Dom Vandeur, La Solennité du Saint Rosaire, in "Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte II", Éditions de Maredsous, 1950.

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